Qu’est-ce que l’Abaya ?
Le nom est aujourd’hui connu mais pas vraiment le vêtement qui reste mystérieux a bien des égards.
L’Abaya est l’habit traditionnel bédouin dont les femmes se vêtaient pour se protéger des conditions difficiles de la vie dans le désert, devenu plus tard un symbole religieux islamique prônant la modestie. Les femmes comme les hommes ne doivent pas attirer l’attention, d’aucune manière. Dans les pays du Golf, mais aussi au Maghreb et en Asie musulmane. L’Abaya est donc considérée comme un héritage culturel mais aussi religieux.
Les femmes ne la portent que pour sortir, gardant leurs plus belles tenues que pour leurs familles, à l’inverse des occidentales. En dehors du foyer, elles l’agrémentent du hijab.Ce foulard recouvrant leurs cheveux et leur cou, et parfois du niqab ne laissant entrevoir que leurs yeux. Mais la façon de porter cette fameuse robe, à l’origine un simple et unique tissu noir et épais recouvrant le corps des cheveux aux pieds, a beaucoup évolué, notamment du fait de la mondialisation.
Il y a une énorme confusion en ce qui concerne l’appellation de ce vêtement particulier devenu incontournable dans la mode dite « pudique » ou « islamique », on entend : tchador, burqa, jilbab…Il s’agit donc d’un habit extérieur enveloppant porté par les femmes dans certaines traditions islamiques pour se couvrir en public, qui apparaît le plus souvent dans une couleur noire. L’abaya couvre le corps de la femme de la tête aux pieds et l’extrémité libre de l’Abaya est généralement tenue fermée par la main ou repliée sous le vêtement de la femme qui la porte.
De la tradition à la mode
Avec la découverte du pétrole dans les années 70, beaucoup d’étrangers venant des pays occidentaux sont venus dans la région (Arabie Saoudite, pays du Golf), apportant avec eux leur culture, et influençant de la sorte les coutumes locales. Il n’est donc pas rare aujourd’hui d’assister à de véritables défilés de mode d’abayas, toutes aussi sophistiquées les unes que les autres ! Les femmes s’autorisent à les porter de différentes couleurs, agrémentées de riches broderies. Parfois même, elles découvrent un peu leurs cheveux et laissent apparaître des visages aux traits accentués par un maquillage élaboré.
Certains diront que le principe de modestie n’est plus respecté dans l’utilisation que font les femmes arabes modernes de l’abaya et prônent le retour à l’abaya traditionnelle religieuse, qui reposent, selon eux, sur 5 spécificités :
- Le tissu doit être épais et non moulant
- L’abaya doit recouvrir tout le corps et ne pas permettre de distinguer ses contours.
- Elle doit seulement être ouverte devant et l’ouverture des manches doit âtre étroite
- Elle ne doit pas contenir de décorations qui pourraient attirer l’œil, ni de symboles, dessins ou broderies.
- Elle doit être placée au sommet de la tête.
Aujourd’hui, l’abaya est devenu un véritable business et les plus grandes marques de luxe comme Dolce & Gabbana ont même lancé leurs propres collections !. Les femmes se font faire aussi leurs abayas sur mesure dans différents tissus chez de grands créateurs et n’hésitent pas à en assortir la couleur à leurs sacs ou chaussures de luxe… Parfois pour plusieurs dizaines de milliers de dirhams ! Aujourd’hui, les signes de richesse sont nettement plus perceptibles et certaines femmes font preuve d’une véritable coquetterie.
La façon de les acheter a aussi évolué. Il y a peu, les abayas étaient réalisées par des couturières locales ou achetées dans les souks. Aujourd’hui, on peut les commander sur
Aux Emirats, il n’est pas obligatoire de porter l’abaya, même si celles qui font le choix de se vêtir à l’occidental demeure chose rare. Le poids de la tradition et de l’héritage culturel reste important, bien que cela n’empêche pas certaines de s’habiller de manière glamour … en dessous !
L’abaya et les différentes réglementations
Le port de l’abaya peut être obligatoire ou non pour toutes les femmes, selon la législation de chaque Etat et cela quelle que soit la religion de la personne concernée. Certains pensent que c’est un moyen de garantir la chasteté de la femme et de préserver l’honneur de la famille. Dans les pays où elle est obligatoire, elle n’est pas toujours strictement appliquée, comme dans plusieurs pays du Golf. Cependant, elle est obligatoire en Arabie Saoudite, sauf pour les touristes. Les pays du Moyen-Orient et du Maghreb quant à eux n’obligent pas au port de l’abaya.
Les abayas traditionnelles revues par des créateurs
Cela se passe à Paris, un 28 juin 2009. Un cheval monté par une femme rousse, les épaules couvertes d’un châle noire richement brodé surgit dans un salon de palace parisien : c’est le coup d’envoi spectaculaire d’un défilé d’abayas, longues robes noires des femmes arabes, revues et corrigées par les plus grands noms de la mode.
Cette tenue traditionnelle, portée par des millions de femmes musulmanes sur leurs vêtements, couvre tout le corps sauf le visage, les mains et les pieds, dessinant des silhouettes noires aux contours flous qui se ressemblent toutes. Uniformatisation qui ne plaît guère aux femmes d’Arabie Saoudite et des Emirats du Golf, aussi amatrices de mode que les « fashionistas » occidentales et assez fortunées pour fréquenter les maisons de couture, dont elles constituent une bonne partie de la clientèle.
Dania Tarhini, directrice générale de Sark Fith Avenue, en Arabie Saoudite, déclare :
« J’ai constaté que les femmes portaient des vêtements de créateurs, mais que dehors, elles devaient les couvrir ». Cette libanaise a eu l’idée de demander à une vingtaines de créateurs de mode , de créer des Abayas pour que les femmes « les portent avec plaisir, non seulement par contrainte ».
Elles ont été présentée à Paris au Georges V, sur fond de polémiques sur le port de la burqa en France. John Galliano a dessiné le châle de la cavalière, brodé de strass et de paillettes. Les autres abayas étaient signées Adam Johns, Carolina Herrera, Jil Sander, Martin Grant, Loris Azzaro,
Nina Ricci et d’autres grands noms de la mode. Brodées de Pierres, de paillettes, de cristaux, de fleurs en cuir, elles conjuguent tradition, luxe et glamour. Ces pièces uniques, dont certaines laissent entrevoir la jambe ou sont partiellement transparentes, seront offertes à la famille royale. Mme Tarhini espère pouvoir proposer dans les magasins Saks d’Arabie Saoudite une collection d’abayas signée des mêmes créateurs, pour 1.500 à 1.800 € pièce. Créer une abaya, souvent considérée en Occident comme un symbole de l’oppression de la femme, n’allait pas de soi pour les créateurs.
« Au début, ils n’étaient pas enthousiastes », raconte Mme Tarhini qui a travaillé pendant sept ans sur ce projet. « Je leur ai expliqué que l’idée était de lier la mode et la culture, que les femmes qui portaient des robes du soir des créateurs porteraient aussi les abayas ».
« On avait tous très peur », témoigne la créatrice française Anne-Valérie Hash. « Il fallait à la fois respecter la coutume et trouver un équilibre avec une certaine création ». La jeune styliste a conçu une Abaya « douce et romantique » avec des volants de dentelles écrue.
Le Portugais Felipe Oliveira Baptista a jugé « intéressant » de donner « un peu de design » à un vêtement qui « a un code précis ». Il a imaginé « un jeu de patchworks, avec des noirs de texture différentes et une coupe pour allonger la silhouette ».
Martine Sitbon, créatrice française de la griffe Rue du Mail, a aimé « l’idée, hors de tout contexte religieux ou politique, d’ornementer un vêtement de façon agréable pour que ce ne soit pas quelque chose d’imposé mais qu’on ait plaisir à le mettre ».
Le Français Bruno Frisoni a dit comprendre les femmes « froissées » par le port de l’abaya. Participer à cette opération « en étant d’un autre monde va peut-être aider à une petite plus grande liberté » a-t-il déclaré.
Moins embarrassé, le styliste français Jean-Claude Jitrois voit l’abaya « en mouvement dans un corps qui bouge, et qui, à un moment donné, va se dénuder, de toute façon ».
Une Saoudienne créée des Abayas modernes !
Lorsque l’interdiction des femmes au volant d’une voiture a été levée en Arabie Saoudite, la créatrice de mode Eman Joharjiv et ses amies, vêtues d’abayas colorées et brodées, ont pris la voiture jusqu’au bord de mer de Djeddah pour faire du vélo.
Leurs abayas colorées et brodées se distinguaient parmi la foule de Saoudiennes portant des robes amples similaires dans la couleur noire traditionnelle. Et pourtant, personne ne les a arrêtées.
Les femmes saoudiennes, sous l’impulsion des réformes en cours, continuent de conquérir de nouvelles libertés.
« Les Saoudiennes se sentent encouragées par ces réformes » explique Eman Joharjiv, qui a conçu des abayas colorées pour différentes activités, comme l’abaya adaptée à la conduite d’une voiture.
Le plus important pour la créatrice, c’est qu’il n’ait aucune trace de noir dans ses abayas. Ses vêtements, dit-elle » reflètent la liberté et la volonté d’embrasser la vie et de la rendre facile pour la femme moderne ».
Elle est optimiste quant au fait que les règles concernant l’habillement féminin évolueront encore plus, mais elle croit encore que de nombreuses femmes continueront à porter l’abaya sous une forme ou une autre. Pour elle, la robe est le symbole de l’héritage culturel plutôt que celui de la religion.
Le marché abaya Collection luxe gagne le Moyen-Orient
Une exposition-défilé, organisée au Liban et intitulée « Abaya » a été pensée comme une « rêverie à travers les dunes du désert et les cieux du Moyen-Orient : une histoire de vision enchanteresse autour de la grâce et de la beauté des merveilleuses femmes d’Arabie », indiquait le communiqué.
Les grandes et larges robes, ou abayas, descendent jusqu’aux chevilles, comme le veut la tradition musulmane, dans des tons allant du « beige du sable du désert arabe » au noir, plus classique.
Selon un rapport du cabinet de conseil en stratégie et management Bain, le marché du luxe au Moyen-Orient a enregistré un chiffre d’affaire total de 8,7 milliards de dollars en 2015, en augmentation de près de28 % par rapport à l’année précédente.
L’Abaya, une tenue qui convient à toutes les musulmanes
De couleur noire à la base, les robes abayas sont aujourd’hui disponibles dans une variété de styles, de couleurs, der textures différentes et même d’ornements. L’abaya peut se porter traditionnellement par-dessus avec d’autres vêtements et avec un hijab assorti. Pour que l’abaya soit en parfaite harmonie avec le hijab, il faut choisir les hijabs en fonction du tissu de l’abaya, comme un hijab en soie de Médine ou en mousseline, par exemple.
Disposant d’une multitude de modèles, celles qui le souhaitent peuvent trouver l’abaya qui convient à leur physionomie. Ces différents styles d’abayas ne se portent pas de la même façon. L’abaya est pratique en toute saison ; tout dépend de la manière dont on veut la porter.
Comment porter l’Abaya ?
Les modèles de abayas se sont développés et sont devenus très tendance au niveau international. Même » si le noir est la couleur de base, les robes abayas sont maintenant disponibles dans une multitude de couleurs. Elles se portent traditionnellement par-dessus d’autres vêtements avec un hijab assorti. Le hijab joue un rôle important dans la complémentarité de cette tenue. Il s’agit des deux principales pièces lorsqu’on choisi d’adopter ce look. Afin que cette dernière soit harmonieuse, il est important de choisir le hijab en fonction du tissu de l’abaya, c’est-à-dire un hijab en soie de Médine ou en mousseline, comme conseillé plus haut.
Il est également possible de porter une autre sorte de voile comme le khimar afin de se rapprocher du style « hijab ».
Les coupes sont également variées ! Il y a le style dit « kimono », le « papillon », ou encore la classique de Dubaï. Toutes les femmes peuvent maintenant trouver l’abaya qui lui convient grâce aux différentes coupes que cette pièce propose.
L’Abaya Papillon (Farasha)
Ce qui caractérise cette tenue, c’est les manches, plus larges que l’on aime appeler « papillons » ou « chauve-souris ». Cette Abaya papillon (Farasha en Arabe) est appréciée des femmes qui souhaitent s’habiller d’une robe encore plus « mastour » (voilé, caché) avec un effet très ample. Ce style de Abayas oversize et moderne, n’est généralement pas porté avec une ceinture. Reconnue comme un vêtement classe et chic elle ne reflète en aucun cas la vulgarité. Un peu plus compliquée à mettre, elle ne dispose pas de turban au niveau de la taille pour la serrer.
L’Abaya Kimono
Ample et fluide, l’abaya kimono ou encore appelée l’abaya à nouer est simple à mettre et n’a majoritairement pas de boutons. Elle se ferme avec un ruban au niveau de la taille ce qui facilite la tâche
L’Abaya à pression
Contrairement à l’abaya à nouer et qui peut se porter simplement, l’abaya à pression quant à elle est comme une robe évasée. Afin de cintrer votre abaya, il est possible de mettre une ceinture. Facile et rapide, elle est une tenue que l’on peut porter au quotidien. Elle est parfaite pour la femme musulmane pressée et il suffit de l’accorder avec un foulard assorti.
L’Abaya avec fermoir à boutons
C’est nouveau, c’est un style d’abaya qui possède des boutons. Comme l’abaya kimono, celle avec fermeture à boutons est plus facile à mettre. Il suffit de l’enfiler et de refermer l’intégralité des boutons.
Comment faire une Abaya soi-même ?
Beaucoup de femmes dans le monde arabo-musulman, en plus des tâches ménagères quotidiennes, font de la couture, avec pou sans machine à coudre à domicile. C’est d’abord pour des raisons »économiques » : rapiécer des vêtement déchirés surtout pour les enfants, ou même leur confectionner des vêtements sur mesure (pantalons, jupes, robes, chemises..) pour les plus douées. Pourquoi dans ce cas ne pas se faire sa propre abaya, sur mesure si l’on possède une machine à coudre ?
Dans ce cas ce la signifie que l’on a l’intention de créer son propre modèle, c’est-à-dire un article unique ayant une signification personnelle et généralement, cette décision correspond à un évènement important : mariage, fête de l’Aïd, ou tout simplement pour affirmer sa foi.
Quel matériel pour faire une Abaya ?
Pour commencer, il faut choisi le tissu qui convient le mieux à la future abaya. On peut choisir parmi une variété de tissus différents. La viscose, la crêpe ou la mousseline. Il est important de réfléchir au type de tissu car il aura une incidence sur l’aspect et le toucher de la robe.
Il faut 3,5 m de tissu double, soit 1,50 m der large. Ce tuto nécessite également du papier calque. Pour faire un modèle de patron de couture, il faut le dessiner sur du papier calque . Et une machine à coudre évidemment.
Il faut ajuster le plus possible correctement le patron de couture. Ne pas oublier qu’une abaya est un vêtement par définition assez large, donc s’arranger pour que le bas de l’abaya soit assez évasé.
Moment essentiel : la couture
Une fois le matériel nécessaire réuni, on passe aux choses sérieuses : la couture. Il faut découper le tissu sur le modèle du patron choisi. Il est conseillé de poser toutes les pièces du patron sur le tissu pour pouvoir faire une découpe impeccable. Une fois la découpe terminée, passer aux vérifications.
Une fois les pièces de la future abaya découpées on doit les assembler pièce par pièce. L’abaya finie, on doit procéder aux finitions pour qu’elle soit élégante et assez solide pour durer dans le temps.
Quelles chaussures choisir avec une Abaya ?
Une fois l’abaya enfilée, vient la question que toute femme se pose avant de sortir : quelle chaussure mettre avec une abaya ?
Et de fait, il n’y a pas énormément de réponses ou de blogs sur le sujet. Choisir la bonne chaussure pour la bonne occasion est un véritable défi, étant donné qu’il faut tenir compte de l’environnement, du temps qu’il fait et de la tenue portée. En fait, il n’y a pas de normes, et chacun devrait se chausser selon ses propres besoins en matière de confort et ses goûts. Cependant, en observant les femmes en abaya qui circulent, et les modèles de chaussures qui reviennent le plus souvent, on peut se faire une idée des tendances et des préférences.
Des sneakers avec une Abaya ?
Toutes les femmes ont des robes longues et courtes dans leur garde-robe. Et ont du mal, au moment de sortir à les assortir à la bonne paire de chaussures. Une abaya est un type de robes qui couvre en grande partie ou la totalité du corps (à l’exception du visage et des mains). Il y a beaucoup de bonnes raisons de porter des chaussures noires et brillantes avec l’abaya. Porter des baskets ou sneakers noires peut paraître comme un défi ou même une provocation ! En tous les cas cela semble risqué. Et bien, ce n’est pas le cas ! Si l’on a le bon type de baskets, elles peuvent être polyvalentes et à la mode pour n’importe quel style d’abaya.
Et pourquoi pas des ballerines ?
Cela n’est pas très courant, mais cela peut marcher, si l’on fait le bon choix de ballerines ! En plus, des ballerines, ont peut en trouver dans presque toutes les villes et cela peut être un soulagement pour celles qui portent souvent des chaussures à talons hauts. Les ballerines sont confortables, discrètes et très pratique pour faire du shopping.
Des talons avec une Abaya, cela fait « dame »
Les talons, hauts ou bas, généralement, cela fait sérieux, cela fait « dame ». Avec une abaya, l’effet est garanti. Les tenues que l’on peut porter avec des talons sont tellement différentes et peuvent parfois prendre beaucoup de temps pour s’assembler et à s’associer, que cela vaut la peine que l’on mette des talons avec une abaya. Cela fait chic et force le respect des gens, femmes ou hommes. Cela fait « dame ».
Quels tissus choisir pour une Abaya ?
Il y a différents tissus qui sont utilisés pour faire des abayas et trouver celui qui est parfait peut être une tâche difficile. C’est pourquoi il faut prendre son temps pour choisir le type d’abaya que l’on veut, puis le tissu adapté au modèle.
La plupart des femmes préfèrent porter des abayas en coton simplement parce que le coton respire bien et est confortable. Si l’on veut une abaya pour la porter régulièrement, il faudrait songer à investir dans une qui serait faite d’un ou plusieurs tissus différents, plutôt que de coton uniquement. Les grands couturiers ont recours essentiellement à quatre tissus :
- La microfibre
La microfibre est très avantageuse en termes de prix. Quand il fait froid, la microfibre est très agréable, car elle réchauffe le corps doucement et durablement. La microfibre est un textile de fibres synthétiques. Elle est à la fois très commune et très diverse. Il existe en effet 5000 techniques de tissage que l’on peut réaliser avec des mailles. Cela rend le tissu extrêmement flexible. La microfibre est un tissu GSM qui présente de nombreux avantages. Il est très facile à nettoyer et il a un effet antibactérien. Mais comme tout type de tissu avec le temps elle peut s’user et s’abîmer.
- Le crêpe Forsan
Le crêpe Forsan est très solide, mate et doux ; trois caractéristiques qui suffisent pour allier qualité et sobriété. Il s’agit d’un crêpe de laine qui n’a pas été ajustée. Avec des reflets discrets, il est assez doux au toucher. Les vendeuses le re commandent en le décrivant comme un tissu « haut de gamme ». En fait, sans être un produit exceptionnel, il est très bien fait. On note tout de même un point faible : il y a une sensation de « glisse » dans les bras, car le tissu, une fois fabriqué est très lâche, donc pas très agréable, mais rien de grave !
- Le Whool Peach Egyptien
Le Whool Peach Egyptien est très confortable à porter simplement parce qu’il s’adapte à toutes les saisons. Pas trop léger, pas trop lourd, pas trop rugueux ni trop soyeux. L’abaya dans ce tissu incarne le bon environnement. Beaucoup de femmes disent qu’elles la portent tous les jours parce qu’elle simplifie le choix de la tenue pour la journée, quel que soit le temps qu’il fait. La maille de ce tissu n’est pas très serrée, mais un premier lavage suffit pour que le tissu soit suffisamment couvrant.
- Le Caviary
Considéré comme « bon marché », ce tissu est néanmoins un succès ! il a le double avantage d’être fluide et presque infroissable. Les petites coutures serrées le rendent très résistant. Le Caviary est un tissu très populaire au printemps. Il est léger, chaud et assez souple grâce à la haute teneur en coton de sa composition. Il est très agréable sur la peau, et donne une sensation de chaleur dans les moments de fraîcheur.
Quels accessoires mettre avec une abaya ?
Bien que le principe même de l’abaya consiste à être sobre, simple, il n’est pas interdit d’accompagner cette tenue par quelques accessoires chics, comme un petit sac en bandoulière ou encore un ou plusieurs bracelets qui apporteront une plus-value à votre tenue. Mais il faut faire attention, car le but c’est d’être chic et de se distinguer par l’élégance et non pas de tomber dans la vulgarité. Il faut donc choisir ses accessoires minutieusement.